Jeudi 7 Novembre : Ciné Club (ouvert à tous)
Août 1945. La gare d'une commune rurale hongroise. On entend la radio évoquer les bombardements de Nagasaki et l'entrée soviétique en Mandchourie. Du train, descendent deux hommes en costumes noirs : un vénérable juif à la barbe blanche et un jeune homme, son fils peut-être ? Au village, on prépare activement le mariage du fils du secrétaire de mairie. Or, l'irruption des deux juifs crée le trouble parmi les habitants. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Que contiennent les deux coffres qu'ils font transporter dans un chariot ? En réalité, beaucoup de villageois, pris de remords, craignent qu'on leur demande des comptes, voire qu'on tente d'éclaircir leurs actes passés...
La juste route revient sur l’une des étapes de la Solution finale mise en place par le régime nazi, celle de l’aryanisation. Le film est tiré d’une nouvelle de Gábor T. Szántó, Homecoming, et a été filmé en noir et blanc. Une esthétique jugée plus authentique par Ferenc Török, le réalisateur : « le cadre est plus intense en noir et blanc, cela permet au public d’être plus concentré sur l’histoire, sur le drame humain ».