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Complément d'information concernant "Les nouveaux sauvages"

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Jean-Marie Durand, des Inrockuptibles, a écrit un très bon article traitant de la colère. Celle-ci sera la trame du film « les nouveaux sauvages » présenté par le ciné-club le 5 avril 2018 à 20 h 30.

 

Un résumé ci-dessous, l’intégralité du texte ici :

https://www.lesinrocks.com/2018/01/27/idees/pourquoi-la-colere-est-sa-facon-une-ouverture-au-monde-111038583/

Pourquoi la colère est, à sa façon, une ouverture au monde

 

Dans son essai, “Au bout de la colère – Réflexion(s) sur une émotion contemporaine”, le philosophe Michel Erman analyse la colère comme l’émotion clé de notre époque.

 

En vrai philosophe, l’auteur se pose des questions simples dont les réponses restent complexes : qu’est-ce qui nous met en colère ? Nous met-elle hors de nous ou face à nous-même ? Doit-elle nous inquiéter ou nous conforter dans notre être ?

 

Première émotion parmi toutes, la colère se distingue dans la mesure où “la colère est consciente de ce qui l’induit”. Michel Erman affirme puissamment : “On est à la fois sujet à la colère et le sujet de la colère.”

 

Pour lui, elle est une réaction de sauvegarde du moi. A défaut d’un feu (de joie), elle est un contre-feu (une manière de conjurer la tristesse). “Elle permet de se défendre tout en cherchant à reprendre l’avantage”, à la différence de la tristesse qui est repli sur soi et passivité. Seule la colère affronte ce que l’on tient pour des désordres ou des injustices.

 

D’un point de vue existentiel, la colère est le contraire de l’insouciance et de l’indifférence : “Elle est à sa façon ouverture au monde.” D’ailleurs, Euripide l’écrivait déjà en son temps : “Celui dont la colère éclate est moins dangereux que celui qui la cache sous un air modéré.”

  

Au bout de la colère – Réflexion sur une émotion contemporaine 

Plon, 152 pages,  15 €

 

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Jeudi 5 avril = Ciné Club (ouvert à tous)

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Jeudi 5 avril = Ciné Club                          (ouvert à tous)

Six histoires mordantes sur l'Argentine d'aujourd'hui, où les personnages sont confrontés à des situations qui leur font perdre leurs repères = Dans un avion, deux passagers découvrent qu'ils ont une connaissance en commun ; au restaurant, la serveuse reconnaît un courtier qui a provoqué la ruine de son père ; deux automobilistes s'insultent sur la route ; un père de famille dont la voiture part en fourrière se rebelle ; le fils d'une riche famille renverse une femme enceinte alors qu'il est au volant ; le jour de son mariage, une femme découvre que son mari l'a trompée avec une femme présente à la cérémonie...

Ecrit et mis en scène par le réalisateur argentin Damian Szifron, ce film à sketches déploie une férocité et un humour noir réjouissants qui nous venge contre tous les imbéciles qui nous pourrissent la vie

Apprendre l’infidélité de son mari le jour de son mariage, essuyer une énième brimade d’un fonctionnaire blasé, sauver la face devant un automobiliste provocant… Les personnages que cette comédie met en scène ont décidé de ne plus se laisser marcher sur les pieds.

 Abandonnant tout comportement civilisé, ils se révèlent violents envers leurs congénères et mués par l’énergie du désespoir. L’ingéniosité du film repose surtout sur ses situations invraisemblables et sur une galerie d’acteurs au diapason.  

Si chaque sketch raconte une histoire différente, c’est bien sûr un portrait en creux du peuple argentin que dresse le réalisateur. Un peuple au bord de la crise de nerf, où sévissent encore la corruption et l’absurdité bureaucratique. L’humour y est féroce, outrancier, salvateur, avec d’énormes chutes de tension entre deux fous-rires. 

Impla­cable comme la fatalité en marche...

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Jeudi 15 mars, l'Ardoc propose un ciné-débat illustré par le film "Médecin de campagne"

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Jeudi 15 mars, l'Ardoc propose un ciné-débat illustré par le film "Médecin de campagne"

Tous les habitants, dans ce coin de campagne, peuvent compter sur Jean-Pierre, le médecin qui les ausculte, les soigne et les rassure jour et nuit, 7 jours sur 7. Malade à son tour, Jean-Pierre voit débarquer Nathalie,  médecin depuis peu, venue de l’hôpital pour le seconder. Mais parviendra-t-elle à s’adapter à cette nouvelle vie et à remplacer celui qui se croyait… irremplaçable ?

Véritables héros populaires, les médecins de campagne ont comme particularité d’être en voie d’extinction... C'est pour cette raison que Thomas Lilti, le réalisateur, a voulu placer cette problématique au coeur du film. Il explique : Le médecin de campagne est donc, plus que jamais, perçu comme un héros positif. Il incarne un rôle social majeur, faisant le lien entre les générations, luttant contre l’isolement et la solitude de ses patients. En faisant ce film, j’avais à coeur de rendre hommage à ce métier dont j’ai pris conscience de l’importance lorsque, jeune médecin, je faisais des remplacements en Normandie ou dans les Cévennes. J’ai eu, alors, la chance de côtoyer des hommes et des femmes exceptionnels. 

Jeudi 15 mars, l'Ardoc propose un ciné-débat illustré par le film "Médecin de campagne"
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