Jeudi 6 décembre = Ciné Club (ouvert à tous)

Avec son nez refait, ses jambes interminables, son job dans la presse people, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les coeurs, Tamara Drewe est l'Amazone londonienne du XXIe siècle.
Son retour au village où vécut sa mère est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix.
Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur de best-sellers, universitaire frustré, rock star au rancart ou fils du pays, tous sont attirés par Tamara dont la beauté pyromane et les divagations amoureuses éveillent d'obscures passions et vont provoquer un enchaînement de circonstances aussi absurdes que poignantes.
Stephen Frears signe un agréable moment de comédie pastorale et révèle la délicieuse Gemma Arterton aux doux yeux en amande ; Cette Tamara est à croquer !
Plus britannique que jamais, Stephen Frears s’en est allé parcourir les douceurs pastorales du Dorset. Il y a trouvé les courbes sculpturales de Tamara Drewe.
Tamara est une incarnation faite de chair fraîche, de sang neuf et de formes tellement plantureuses qu’on se demande bien si pareille beauté est réelle, des jambes interminables dignes d’une époque révolue où les caméras savaient sublimer les femmes, et un corps voluptueux dont les rondeurs rendent has been toutes les bimbos anorexiques assujetties aux tristes canons contemporains.
Tamara, journaliste people très urbaine vient bouleverser la quiétude d’une bourgade hors du temps :
La légèreté de ton et l’inconséquence du récit (énièmes marivaudages entre raisons et sentiments), baignant dans un bain de références littéraires locales, nous offrent le luxe de l’agréable nonchalance. Malgré quelques longueurs sur la fin et des quiproquos un peu tirés par les longs cheveux de l’héroïne, la comédie est à l’image de son actrice, exquise !
"Condensé de la critique de Frédéric Mignard / avoir-alire.com" L'intégrale ici
