Une rentrée pas comme les autres ce 7 octobre...

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Quel plaisir de nous retrouver lors de cette représentation exceptionnelle !

En effet, nous projetterons deux classiques du court métrage muet accompagnés en direct au piano par Alain Bruel (un musicien poly-instrumentiste, improvisateur, compositeur et arrangeur) 

Keaton signe en 1920 l’un de ses meilleurs court-métrages.       "La maison démontable" (ou "One week" dans sa version originale) nous raconte la semaine d’un couple de jeunes mariés aux prises avec leur cadeau de mariage : une maison en kit. Toute personne ayant déjà été confrontée au montage d’un meuble peut aisément deviner les épreuves qui attendent ce jeune couple surtout quand un prétendant jaloux vient mélanger les numéros des boîtes...

Jour après jour nous suivons la construction de l’heureux foyer puis de son aménagement. La maison rêvée est devenue une baraque tordue, montée complètement de travers avec des portes qui donnent dans le vide et des murs qui basculent. Un incroyable terrain de jeu pour Keaton : précision et fulgurance du gag, détournement des objets, un héros qui ne renonce jamais dans l’adversité soutenu par un incroyable élan amoureux et bien sûr des cascades spectaculaires !

Charlot fait une cure (1917). Chaplin (sans le costume traditionnel de Charlot, une fois n'est pas coutume) va déclencher une série d'événements qui auront une répercussion sur l'état de tous les curistes. Cet alcoolique endurci en cure : le whisky contre l'eau de source ! Qui va l'emporter ? Ponctué de gags très drôles :  il utilise à merveille les possibilités de la porte tambour, de l'aversion du personnage à l'eau plate et de la salle de massage.

Un éloge réjouissant de la malséance, bien remise dans le droit chemin (en apparence)... 

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