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Séance court métrage jeudi 25 août

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Alexis Jeannot est né à Saint-Flour en 1987. Après des études de Chimie de l’environnement, il travaille pendant 4 ans en Guyane Française dans la surveillance de la pollution de l’air. Il suit ensuite des cours du soir à l’École Agnès Varda à Bruxelles, en section vidéographie, tout en travaillant en parallèle comme technicien vidéaste.

Il viendra le jeudi 25 Août présenter son court-métrage « Roule Bécane », une création originale et décalée, sélectionnée dans près d’une vingtaine de festivals de cinéma à travers tout l’Occident.
Par ailleurs, il nous proposera cinq autres court-métrages tout aussi jouissifs et expérimentaux dans leurs formes qui viendront compléter cette soirée exceptionnelle d’échanges et de partages.

 

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Une belle affiche estivale et musicale pour le 4 août : BIRD !!!

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Votre Ciné club sanflorain a clôturé sa saison 2021/2022 le 5 mai, de belle manière, avec l'excellent "Tueurs de dames" et le fabuleux Alec Guiness.

Mais nous ne restons point inactifs car vous êtes invités à visionner cette biographie et interprétation cinématographique de la vie de Charlie Parker, alias « Bird » !

S’il y a une œuvre qui marie le jazz au cinéma dans une cérémonie païenne sans paillettes, c’est bien le Bird de Clint Eastwood ; peut être son plus beau film, bien moins mélo que Sur la route de Madison, bien moins empreint de pathos que Million Dollar Baby. Dans Bird, les émotions se tiennent en laisse, filtrées qu’elles sont par la musique ou les images. Film maîtrisé de bout en bout, le chef-d’œuvre d’Eastwood offre une (ré)vision complexe de Parker, sombre et rythmée comme un chorus du saxophoniste de Kansas City. Il faut dire que Clint est un vrai admirateur de Parker. Il garde une trace indélébile de son premier concert de Bird en 1947 !

Bird est avant tout un hommage à la musique et plus particulièrement au be-bop : la musique a besoin de temps, et le film prend son temps. Bird débute sans dialogue : Parker et le be-bop entrent en scène avec vigueur et sans préliminaires. Plus loin, dans une scène tendue, Parker et sa femme Chan, en voiture, écoutent Georges Bent à la radio qui chante un solo de Parker : Eastwood s’en sert pour faire dialoguer silencieusement les deux amants...

La discussion sur la plage entre Dizzy Gillespie et Charlie Parker filmée de 3/4 dos constitue une des plus belles scènes du cinéma eastwoodien : Charlie demande à Dizzy quel est son secret pour honorer ses contrats, arriver à l’heure, etc. La réponse du trompettiste : « Au fond ça leur plaît qu’on ne puisse pas se fier à un nègre, pour eux c’est dans l’ordre des choses et je ne veux pas leur donner le plaisir d’avoir raison. Brother, je suis un réformateur, tu veux être un martyr : on se souvient plus longtemps des martyrs. Ils parleront tous de toi après ta mort, Bird. Plus que maintenant, ils t’écraseront comme ils aiment le faire, puis ils reparleront de toi. Mon secret ? S’ils me tuent, je ne les y aurai pas aidés. »

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Jeudi 5 mai, le ciné club s'affichera "so british" !

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Imaginez une vieille dame anglaise, style Agatha Christie, un peu mythomane, qui vient régulièrement se plaindre à la police de vols imaginaires. Installez-la avec ses trois perroquets bavards dans une pittoresque petite maison biscornue surplombant des voies de chemin de fer. Ajoutez cinq musiciens, sobres et sérieux, qui viennent répéter chez elle inlassablement, chaque soir que Dieu fait, un menuet de Boccherini…
Comment pourrait-elle se douter, l’adorable Mrs Margaret Wilberforce, qu’elle abrite en fait de dangereux malfaiteurs, en pleine préparation du hold up du siècle ?

Ce qu’il advient de la vieille dame, de ses « tueurs » et du magot dérobé, nous n’aurons pas la cruauté de vous le révéler… Sachez seulement qu’avant de connaître le dénouement et la morale (?) de l’histoire, vous aurez beaucoup ri aux gags loufoques, aux situations à la limite de l’absurde, aux perles d’humour noir et pince-sans-rire qui font tout le prix de ce savoureux classique de la comédie british.

Tueurs de dames est sans aucun doute le film le plus connu produit par le Studio Ealing. Comédie culte, réalisée en 1955 par un spécialiste du genre Alexander MacKendrick, avec le grand Alec Guinness, accompagné de plusieurs acteurs routiniers du cinéma britannique de l'époque (dont le tout jeune Peter Sellers), c'est un mélange de deux genres très en vogue dans le cinéma anglais des années 50 : la comédie mordante et le polar !

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Jeudi 7 avril, le Ciné Club Le Volcan accueille "IXCANUL" le volcan guatémaltèque...

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« Ixcanul » est le nom d'un volcan guatémaltèque qui menace chaque jour de se réveiller. Les habitants gravissent ses pentes de pierre et de cendre pour lui porter leurs offrandes. C'est ici que vit Maya, 17 ans. Ses parents l'aiment. Ils lui ont choisi un beau parti. Mais Maya rêve d'autre chose. Un amant fugace s'éclipse en lui laissant un enfant...

Le titre Ixcanul ne renferme pas qu'une sonorité exotique. Il a une signification d'abord littérale, signifiée par l'affiche : volcan. Sous un angle maya, il ouvre cependant vers une conception plus grande, celle d'une force enfermée au sein du dit volcan et qui, bouillonnante, ne demande qu'à imploser.

Pour trouver ses interprètes, le réalisateur Jayro Bustamante assista à de nombreux spectacles de rue et trouva ainsi Maria Télon (Juana, la mère) et Martin Coroy (Pepe, l'amant de Maria). Puis, le cinéaste construisit un stand sur le marché de la ville en posant l'écriteau "Casting" et attendit. Personne ne venant, le panneau changea dès le lendemain pour le terme "Offre d'emploi", résultant en une longue file d'attente ! C'est ainsi que l'actrice principale, Maria Mercedes Croy (Maria, la fille) fut choisie. D'abord réticente face à l'ampleur du rôle, le cinéaste réussit à la convaincre, tout comme Manuel Antùn (Manuel, le père), initialement prêtre maya respecté au sein de sa communauté.

Le récit est basé sur une histoire vraie. Médecin, la mère de Jayro Bustamante la découvre en vaccinant des populations dans les montagnes. « Les bébés volés, dit le réalisateur, ont été un phénomène fréquent au Guatemala jusqu'en 2008, date où on a changé la législation sur l'adoption. Jusque-là, le Guatemala était le premier pays exportateur de bébés » 

Cette pépite procure un plaisir cinéphile rare : la double découverte d’un nouvel auteur et d’une communauté jamais montrée au cinéma.

De nombreuses informations complémentaires ici

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